Les aléas

Je parlais ici du pouvoir des commerciaux dans l'édition… et bien, le couperet est tombé.
Cela fait quelques mois que nous travaillons sur un projet, et celui-ci a été laminé par ces derniers.
Ok, leurs critiques ne sont pas idiotes, mais elles foutent tout en l'air :
Il s'agit d'un projet d'agenda "bien-être". Et tout est basé sur le travail d'une illustratrice: maquette, couleurs, style, tout quoi !
Vous avez deviné ? Bravo, les commerciaux pensent que le style de cette dame ne convient pas du tout au sujet (trait trop sec, pas assez rond…).
Je ne leur donne pas complètement tort, mais je crois sincèrement que la force et la personnalité de ces illustrations compensait largement la "dureté" du trait. Et puis, faut pas déconner, c'est pas non plus du Basquiat !
Bref, faut tout repenser et, comme nous sommes engagés auprès de l'illustratrice, on va biaiser en utilisant des photos ET ses illustrations. Une solution boiteuse-bâtarde qui ne va satisfaire personne. Chiote.