La cuisine du graphiste

Chopping Block , studio interactif New-yorkais ne recule devant rien, et surtout pas devant le mauvais gout :-) C'est drôlement raffraichissant !

Toutes deux bâties sur le même principe de livres objets, le graphiste argentin Juan Pablo Cambariere a réalisé là, exactement le genre de chose que j'adore. De plus c'est parfaitement réalisé, y'en a ni trop, ni trop peu :-) Il explique ici son travail.

Mandarine 24 est un studio vidéo qui réalise de petites douceurs (clip, films, animations) sans pépins. À découvrir :-)

Pour ceux qui partent en vacances et ne savent pas quoi emporter à lire, voila deux bouquins que j'ai adoré dévorer : Longtemps je me suis couché de bonne heure de Jean-Pierre Gattegno. L'histoire de mots qui changent la vie d'un homme, et, une réflexion sur ce qu'être spectateur d'une œuvre littéraire ou picturale. Kafka sur le rivage d'Haruki Murakami. Un des plus beau livre initiatique que je connaisse, un conte philosophique, un roman fantastique et une réflexion métaphysique. Pur petite merveille :-)

En ce moment dans les kiosques :-)

Y'avait ça qui trainait sur une des tables de la rédaction. Fallait oser :-) Réalisée par BDDP&fils, photo Corbis/Sigma

Une magnifique collection de cartes de visites à admirer sur l'album flickr Art of the business card .

Via Au secours j'ai un blog

Puisque je parlais de couvertures réalisées sans budget iconographique, voici la dernière que nous ayons réalisée pour pas une thune. Les enfants de l'auteur se cachent dans la couverture, saurez-vous les reconnaître ? J'ai activement milité pour la version ci-dessous qui, me semblait-il, racontait tout avec le minimum d'effet. Pas assez dragueuse, elle n'est pas passée. Dommage.

Suite à mon billet sur les collections anglo-saxonnes et la réponse de Thomas de Première de couverture , je me rends compte que je ne suis pas très honnête dans mes propos. D'abord, il existe de très belles choses récentes et plus anciennes en France, voir ce que fait Le Dilettante , mais aussi la feue collection Mille et une nuits (créée par Rampazzo, je crois), les ouvrages d' Actes Sud etc. Et puis ce qui fonctionne ailleurs ne fonctionnerait peut-être pas ici. Nous avons une longue tradition littéraire que nous considérons avec respect et une pointe d'orgueil. Faut pas déconner avec les belles lettres, c'est du sérieux ! Le fin du fin en édition reste La Pléiade ou la NRF. Difficile d'être plus austère. Je me souviens que lorsque Albin Michel a commencé à utiliser le gaufrage, le verni sélectif et les effets typos pour ces couvertures, les réactions autour de moi ont été très négatives : "c'est d'la soupe, du marketing de merde". On ne trai

Le Dilettante est, peut-être, l'éditeur français dont le travail sur le graphisme est le plus remarquable. Comme les anglo-saxons c'est la qualité du travail effectué qui créé la reconnaissance, et non des signes distinctifs récurrents. Par contre, je n'ai pas été capable de trouver de renseignements sur le (ou les) graphiste qui s'occupe de cette maison. Peut-être ne font-ils appel qu'à des free-lance.

Graphiste : Charlotte Strick Graphiste : Gregg Kullick Graphiste : Carol Hayes Graphiste inconnu Graphiste : William Staehle

La collection Vintage Classics fait peau neuve avec des couvertures au graphisme très travaillé. Le principe de collection est très discret. Pas de police récurrente pour les titres, une structure légèrement différente à chaque fois, juste une image très simple, plein pot, et le Vintage accompagné du nom de l'auteur en haut à droite. À noter, la proximité avec les auteurs : les prénoms sont absents, remplacés par "Vintage"… attention, ce n'est pas Homer Simpson qui a écrit l'odyssée :-) Les anglo-saxons travaillent chaque titre d'une collection comme un livre à part, pas juste en changeant l'image et le titre. Chez nous, les libraires sont très attachés à cette notion de collection, pensant (peut-être à raison) que si un client est content d'un livre trouvé à la NRF (par exemple) il rachètera volontiers un bouquin de la NRF. Du coup, il est assez difficile d'avoir ce genre d'audace. Pour en savoir plus, lire l'article sur Première de couve

Je viens d'intégrer le widget Snapshots à ce blog. J'adore les gadgets à la mordmoil'nœud :-) Vous me dites si c'est agaçant, parce que les trucs qui s'ouvrent dans tous les sens, ça peut gonfler rapidement.

Hier, j'ai lu le billet " Petit soldat " de The Den sur la place et la puissance du client. Ça m'avait bien fait rire. Aujourd'hui, je rigole jaune acide. On travaille en collaboration avec une grande marque de la presse pour faire un livre. Ce matin, petit mail du client demandant "juste trois modifications" (texto) : on change la couleur d'accompagnement (la couleur de contrepoint, vous savez, celle qui tient tout en créant un contraste fort), on change le titre (qui se rallonge dans un emplacement très calibré) et on change une typo (celle qui donnait un peu de personnalité). Personne n'a un flingue ?

Réalisée par Moo studio, voici une pub assez sympa pour la Xbox.

Trouvé sur Torréfaction , ce génial clip de zZz

Comme mon chat, je suis tout entier tourné vers la lumière. Dans le cas présent, ma lumière c'est 15 jours de vacances en Bretagne. Dans l'attente de ces jours promis au farniente, je ne goûte plus l'instant. Même les week-end paraissent un peu insipides. Prochain séminaire de développement personnel : apprendre à vivre dans le présent :-)

Ma femme m'a fait découvrir hier Le petit blog de la presse gratuite . Très informé, Jafs nous fait voyager dans l'univers du gratuit à travers le monde avec des petits billets bien troussés et illustrés. Je découvre comme ça des magazines très haut de gamme comme Frank ou Palace , édité par Magiorri. C'est dingue la diversité existant sur ce créneau, et il y a vraiment de belles choses. Ça nous change de Metro ou 20 minutes.

L'oreille est un studio de créations musicales situé à Montréal. J'aime beaucoup la délicatesse des animations. C'est tout simple et tout doux :-)

Pixel wall est un mur de pixels participatifs. Ça sert à rien, mais c'est rigolo, ludique et agréable à l'œil (toutes ces choses étant en fait éminemment utiles). Créé par Benoit Verjat , c'est juste un endroit ou vous créez votre pixel avec un petit mot et un avatar. Ce pixel fera ensuite partie du grand tout en couleurs :-) Découvert grâce à Remarquez

Ce magazine online ( GraphicDefine ) parle du métier de designer mais côté business, pas réalisations. Cela donne des articles très drôles, comme celui sur les mots à bannir de son vocabulaire, des conseils pratiques ou des retours d'expérience . Un seul défaut, faut être anglophone, mais il paraît que maintenant tout le monde l'est :-)

Jusqu'au 2 septembre, la BNF expose Vogue en photos, de 1920 à 2007. Une bonne occase pour parler d'Alexander Liberman, un des plus grands directeurs artistiques de presse. Photographe, sculpteur, graphiste et DA, ce grand monsieur s'est occupé de Vogue de 1941 à 1962 (semblerait-il). Comme il était super sympa, il a fait bosser des p'tits jeunes qui s'en sont pas trop mal sortis par la suite, comme Richard Avedon, William Klein ou Irving Penn… Débile, je n'arrive pas à trouver d'exemples à vous montrer, mais il a incroyablement modernisé la maquette de presse en se permettant des habillages, des jeux typographiques et un travail sur la couleur bouleversant les codes de l'époque. C'est dommage, il existe des livres sur son travail de photographe et de sculpteur mais rien sur ce qu'il a fait en tant que graphiste :-(

Ce qu'il y a de plus marrant dans une couverture, c'est quand même le travail en amont. Je vous avais montré (ici ) la couverture de " L'agenda de la mer 2008 ". Voici celles qui ne sont pas passées. Personnellement, c'était la 5e ma préférée ( la mouette le cormoran le goéland) mais un agenda du marin sans bateau ça l'fait pas trop. Il faut dire que pendant longtemps il s'est appelé " Agenda de la mer ". Les marins ont débarqué assez tard :-)