Obéir, ça repose.

Nous travaillons parfois en collaboration avec d'autres marques, bien plus connues que la nôtre. Dans le cadre d'une de ces collaboration, j'ai eu à réaliser la couverture d'un livre pratique et certainement exhaustif sur l'argent. Payer moins d'impôts, gérer son patrimoine et tout ça.
Dans un cas comme celui-ci, la marque prestigieuse (enfin, beaucoup plus connue du grand public que nous) a son mot à dire sur la couverture. Normal :-)
Je fais quelques propositions pour la couv, qu'ils refusent aussi sec.
Ils pensent qu'il faut quelque chose de beaucoup plus sage et consensuel. Pas d'images, pas de couleurs vives. L'ouvrage est destiné à devenir une bible dans ce secteur et le public potentiel est très conservateur. Ils m'ont donc envoyé les recommandations de leur directrice artistique que j'ai appliqué à la lettre.
Je ne conteste absolument pas (au contraire) leur analyse de ce marché, et il est fort possible que le résultat final soit plus à même de toucher la cible visée. Le résultat est totalement inintéressant mais peut-être plus "juste".
Ce qui m'a frappé par contre, c'est à quel point c'est reposant de ne pas se poser de questions. J'ai mis 3 ou 4 minutes à réaliser la couv en fonction du brief couleurs et typos et roulez jeunesse. Quel plaisir, parfois, de n'avoir aucune question à se poser et d'être certain que le projet va être accepté. Je sens que je vais redevenir maquettiste, moi ;-)

Voila la couverture telle qu'elle va être au final (le cartouche blanc, c'est l'emplacement du logo de la marque en question) :


Et voilà les premières propositions :


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